1044: Dick Marti (speziell wg. Handy-Prepaid-Karten-Registrierung)

Nominiert: Dick Marty
Kategorie: Lebenswerk

Zusammenfassung

Der Tessiner Ständerat Dick Marty (FDP) wehrt sich seit langem gegen \glqq Terroristen\grqq, u.a. seit mehreren Jahren mit der Forderung einer Registrierungspflicht fuer Prepaid-SIM-Karten fuer Handies. In der Wintersession 2002 hatte er endlich Erfolg: An der Nachmittagssitzung vom 2. Dezember konnte er sein langjähriges Anliegen endlich durchbringen (im Geschäft '02.052 -- Uno-Übereinkommen gegen Terrorismusfinanzierung und Bombenterrorismus'. In derselben Sitzung wurde auch über das 'Bundesgesetz über verdeckte Ermittlung' debattiert, sowie über Verschärfungen des BUEPF ('98.037 - Überwachung des Post- und Fernmeldeverkehrs und verdeckte Ermittlung'). Auch hier äusserte sich Marty im selben Sinn, indem er den Einsatz von verdeckten Spitzeln befürwortete. Dick Marty wird unterstützt von Doris Leuthard, Nationalrätin (AG) und Vizepräsidentin der CVP Schweiz, zBsp. in einem Artikel auf der CVP-Website, erschienen am 13.3.2003 'Registrierung von Prepaid-Karten für Mobiltelefone' (Auszüge aus dem Votum vom 12. März 2003)

Begründung

Mit seiner Forderung tritt Dick Marty, Tessiner ex-Staatsanwalt, in die Fussstapfen seiner Ex-Kollegin Carla del Ponte. Diese hatte die Registrierung aller SIM-Karten von Mobiltelefonen bereits vor Jahren immer wieder hartnaeckig gefordert. Dahinter steckt die Angst, dass irgendeine Kommunikation moeglich sein koennte, die nicht unmittelbar von Staates wegen abhoer- und kontrollierbar ist. Die Reste von anonymer Kommunikation wuerden damit beseitigt und einmal mehr wuerde damit eine grosse Datenbank gefuettert. Sommaire en français, par \glqq Don Pulpo\grqq: «13.03.2003 - les cartes à prépaiement ne seront plus anonymes Le nom, l'adresse et la profession des usagers de cartes à prépaiement devront pouvoir être livrés à la justice. Le Conseil national, à l'instar du Conseil des Etats, a décidé de forcer les opérateurs à conserver ces données au moins deux ans. La confirmation récente par le Ministère public de la Confédération (MPC) de l'utilisation de cartes suisses par des membres d'Al Quaïda a modifié l'opinion de nombreux conseillers nationaux. Lors d'une précédente modification de la loi, le National avait en effet refusé de suivre le Conseil des Etats ainsi que le Conseil fédéral de prendre une telle mesure. Sur proposition de Dick Marty (PRD/TI), la Chambre des cantons est revenue à la charge dans le cadre de la ratification des conventions de l'ONU pour la répression du financement du terrorisme et des attentats terroristes à l'explosif. Seuls les Verts, une partie des socialistes et quelques bourgeois isolés se sont opposés cette fois au National à l'enregistrement obligatoire des données sur les utilisateurs de cartes de téléphonie mobile à prépaiement. Ils ont notamment critiqué le caractère disproportionné de cette mesure pour lutter contre le terrorisme et le blanchiment d'argent. Elle a finalement été acceptée par 124 voix contre 27.»

Quellen